Du fait du coût important de l’entretien de l’infrastructure de ce réseaut RTC, Orange a décidé de l’abandonner progressivement.
L’Arcep (Autorité de Régulation des Communications électroniques) a donc imposé à Orange une chronologie de fermeture technique des plaques RTC. Avec, bien sûr, l’instauration d’un délai pour préparer les usagers à cette mutation des lignes de téléphonie fixe analogique et numéris au profit du numérique. Mais pourquoi mettre fin à ce réseau ? Les raisons sont simples :
- Il est devenu obsolète, à l’instar de ses équipements. Ils sont maintenant quasiment impossibles à réparer. Les pièces de rechange, n’étant plus produites depuis longtemps, se raréfient.
- l’entretien et le coût de maintenance sont devenus très chers.
- les pannes se multiplient et les risques de dysfonctionnement sont croissants.
- il est de moins en moins utilisé. Pourtant, selon l’ARCEP, (https://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/consult-bilan-et-perspectives-ADM-tel-fixe-entreprises_juil2020.pdf) environ 60 % des entreprises françaises utilisent encore le réseau RTC.
De plus, Orange, au-delà de vouloir consacrer son développement au réseau fibre qui remplace petit à petit le réseau DSL, souhaite réduire les frais de maintenance de ce réseau téléphonique historique. Sachant qu’à terme il aurait été impossible de garantir un service de qualité via le RTC.
Mais l’arrêt du réseau téléphonique commuté ne signifie pas l’arrêt de la téléphonie fixe. Et cette transition ne va rien changer avant 2023 pour les utilisateurs encore munis d’un combiné téléphonique relié à la prise murale. Et encore moins pour ceux qui ont déjà une box et un serveur de téléphonie (standard téléphonique) permettant d’utiliser la Voice IP.